IAIDO

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LE IAIDO AU FUDOSHIN-KAN

Le sabre est l'un des trois trésors des anciens empereurs.
C'était aussi le bien le plus précieux des samouraï.
Symbole de la classe supérieure, les bushi (guerriers), le sabre est l'âme du samouraï.

Fondement du Iaïdo

Les Bushi avaient remarqué que lors d'attaques imprévues (au détour d'un carrefour, à l'intérieur d'un bâtiment), c'est la rapidité avec laquelle on dégainait et on enchaînait une contre-attaque qui permettait d'acquérir un avantage fondamental dans le combat, et souvent décidait de son issue.
C'est de cette observation qu'est né le Iaido.

Origine

Le «Iaïdo» est un art martial japonais peu connu dont le développement remonte au 14e siècle.
Le mouvement de l’Iaïdo, se résume donc à l’utilisation du long sabre japonais traditionnel dans un mouvement de retrait rapide. L’idée étant de se défendre contre une attaque surprise.
Les pratiquants d’Iaïdo de nos jours perfectionnent leur habileté en répétant des «kata» (dans lesquels les mouvements d’attaque et de défense s’enchaînent les uns à la suite des autres pour ne former qu’un tout) et en s’entraînant beaucoup.

Principes

I-AÏ-DO: littéralement "la voie d'exister harmonieusement" met l'accent comme toutes les disciplines du budo, sur une perfection de la coordination du corps et de l'esprit.
Les katas de Iaïdo se pratiquent seul, les mouvements peuvent être vides de sens ou non : cela dépend de ce que le pratiquant y met.
Un contrôle parfait de son propre corps et esprit est certes l'ingrédient indispensable.
Le fait, également, de pratiquer avec une lame aussi aiguisée qu'un rasoir, fait de cette noble discipline un exercice de précision qui ne manque pas d'attrait.

Techniques

Dans les kata, 4 points principaux se retrouvent indéniablement :
1) le dégaînement (nukitsuké)
2) la coupe (kiritsuké)
3) le nettoyage de la lame (chiburi)
4) le rengaînement (nôto).

Le tout doit se fait debout ou en position à genoux (seiza) ; et demande une concentration importante, et sans faille.
Au Fudoshin-Kan, le Iaido de l'école SUI O RYU est pratiqué idéalement en complément du Jodo, ce qui permet d’affermir le sabre face au Jo, dans un souci de véracité et pour une pratique plus sincère.

Rapide comme le vent...Silencieux comme la forêt... Mordant comme le feu... Immuable comme la montagne...

Slogan du Clan TAKEDA

Robert Boudrez sensei

IADOKA

Sculture samurai